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Articles de presse |
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"Je chante" Février 1991 Interview 1 "Je chante" Février 1991 Interview 2 Article : Leny Escudero à Beaucourt Gala de soutien à radio libertaire Le courrier de Mantes, 26/06/97
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Ils ont dit :
Leny : Une mine d'émotions et de révoltes que cet homme d'une sempiternelle jeunesse, muse baladeuse et morale ancrée sur la carte du tendre. Cet homme est l'une des mémoires les plus vives et les plus irréductibles de ce quart de siècle d'en France : témoin de tous les engagements et de toutes les trahisons de ses contemporains. Lui-même, Français de France et de... Navarre (il est né à Espinal, en terre navarre, justement !) n'a cessé de se proclamer citoyen du monde. Leny : une fidélité à la chanson vivante, et à ceux et celles qui continuent à la maintenir, coûte que coûte, au dessus du niveau minimum de sincérité... Salah GUERMICHE (Paroles et Musique)
Il a mis sac à terre sur les planches. Courte escale dans une errance de vingt ans entre truelle et micro. Halte fugitive, privilégiée. Le temps pour Leny Escudero de vider le trop plein d'une sensibilité écorchée aux barbelés d'un monde qu'il ne cesse de parcourir au gré d'intimes exigences. Bras qui s'ouvrent pour accueillir au port celui qui toujours vient d'ailleurs. Mains aux veines saillantes jetées comme un pont. Voix blanche pour chanter les aubes incertaines de ceux qui n'ont pas vraiment choisi le camp dans lequel ils meurent. Lambeaux de souvenirs perdus dans les greniers de l'enfance... Leny Escudero : Hors du temps, hors des modes, mais terriblement présent au plus profond de chacun de nous. Jean MACABIES (Le Figaro)
Leny Escudero L'homme des contre-courants. Il traverse la vie comme il traverse une scène : droit, avec au bout la lutte dont il se nourrit et l'espérance qu'elle porte en elle pour aujourd'hui et demain. Fred HIDALGO
De loin dans ce halo de lumière, il semble si frêle... Un souffle pourrait bien coucher sa longue silhouette. Erreur fatale ! Leny Escudero est de la race des roseaux, il plie mais ne rompt pas. La voix pareille à un cri, a une plainte lancinante et forte, on est pris aux tripes, foudroyé sur place. Les mots nous écorchent et sacré nom d'un chien ! Quels textes ! Des cathédrales, pas des châteaux de sable ! Les marées passent... les paroles restent. Ce sont des bijoux taillés à coup de cœur, de pleurs, de poings, de révolte et de tendresse. De tendresse surtout, le maître mot. Certains rêvent de décrocher la lune, Leny Escudero, lui, voudrait tuer la mort... Emmanuèle FROIS (Le Figaro)
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